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Par Jacques Rancourt - CyberProf
Virgule, si je pouvais te tordre le cou, te forcer à me dire où te placer ! Tu m'en fais baver un coup. Je t'ignore, je « virgulise » trop, je te place où c'est pas rapport. Quoi faire ? Comment rescaper cet estropié de la virgule ?
Voilà ce que tu n'as pas osé me « courrieliser », sauf Cindy qui m'écrit : « Un de mes problèmes, ce sont les virgules, ces chères virgules. Je suis généreuse avec elles. J'en mets toujours trop. Dans mes productions, je perds quasiment toujours tous mes points en ponctuation. Pouvez-vous me donner un truc quant à ce problème avant que cela ne devienne la cause d'un échec dans ma composition à venir ? »
Tout un contrat pour le CyberProf ! Donner le truc miracle en quelques lignes, voilà ce que tu me demandes, Cindy. Je renonce, ma chère. Ton CyberProf avoue son impuissance. J'ose dire que très souvent la virgule sert à séparer ou à isoler.
Tu sépares ce qui est semblable. Tu isoles par une virgule des mots ou des phrases qui indiquent une circonstance. Tu isoles par une virgule une relative explicative ou une incise. Tu isoles ce qui est répété, ce qui est mis en apostrophe, un marqueur de relation en début de phrase. Tu sépares le lieu et la date dans une lettre. Etc.
Avant de te proposer un test, n'oublie jamais ces DEUX RÈGLES DE BASE :
1. On ne met pas de virgule entre le sujet et le verbe. Ex. : Ton retard me semble injustifiable. Que tu sois en retard me semble injustifiable.
2. On ne met pas de virgule entre le verbe et son complément direct ou indirect, entre le verbe et son attribut. Ex. : J'attends ton retour. J'espère que tu reviendras bientôt.
Les autres règles sont écrites au bas du test que je te propose où tu auras à indiquer si la phrase est bien ou mal ponctuée.
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